• keepthepace@slrpnk.net
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    1 year ago

    Ah? Je découvre la question mais ça me parait bizarre. Y a un détail du calcul quelque part? J’imagine que ça tient beaucoup à la façon de chauffer la serre, mais si c’est via du bois, du compost ou de la chaleur résiduelle, je vois pas comment une importation peut être plus efficace d’un point de vue CO2.

    • Shamot3@sh.itjust.works
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      1 year ago

      En effet, la maniere dont c’est chauffé a sans doute un impact. Mais la part du transport dans les emissions de CO2 de l’agro-alimentaire est négligeable[1]. Dans le cas des tomates sous serres chauffées, je n’ai pas la part de cette technique sur l’émission des tomates, mais je doute que ce soit négligeable (je peux me tromper, si vous avez les chiffres je suis preneur !).

      [1] https://ourworldindata.org/food-choice-vs-eating-local

      • keepthepace@slrpnk.net
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        1 year ago

        Le lien de ourworldindata dit que pour baisser la part de CO2 dans son alimentation, le mieux est de changer d’alimentation. Mais entre des tomates locales ou importées, ils donnent deux exemples: Le royaume uni, où c’est clairement une mauvaise idée d’un point de vue CO2 et, curieusement, la Suède où là ils ne parlent plus de CO2 mais de dépense énergétique. Et à raison: la Suède est un des pays les plus décarbonés au monde. (99% de renouvelable sur leur parc électrique).

        On peut chauffer des serres avec très peu d’émissions de CO2, c’est assez dogmatique de suppopser que c’est forcément négatif de faire ça. Simplement laisser du compost se décomposer dans une serre peut monter la température de plusieurs degrés. Utiliser de la chaleur résiduelle ou un poele à bois sont également deux autres techniques.