Des fois j’oublie des , d’auters fois je mélnage leurs lettres.

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Cake day: September 30th, 2023

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  • #SoleilRose ?

    Les parallèles avec ce film, devienennt de plus en plus troublants et terriffiants… Ici, on avance(rai) vers ce monde où les privilégiés auraient encore accès à de la vraie viande et bons légumes et pour nous autres des substituts industriels pour vivoter à faire tourner la “machine” pour les privilégies ?

    Plus largement, et au-delà des considérations éthiques, se pose un problème quasi philosophique. Quelle direction a pris l’humanité pour qu’un bon nombre de recherches soient mises en œuvre pour donner une apparence de viande à ce que l’on mange? Doit-on vraiment donner une saveur de côtelette porcine à nos légumes pour sauver notre planète? Peut-être devrait-on donner aux chercheurs de Moolec Science une bonne recette de poêlée de pousses de soja aux échalotes, ça règlerait le problème.



  • Former US President Donald Trump said: ‘What do you have to lose? Take it.’

    As a proud and patriotic French, I can’t let the murican brag about their (former) President without bragging about our former and current President whom happen to be a very good epidemiologist :

    https://www.science.org/content/article/france-s-president-fueling-hype-over-unproven-coronavirus-treatment

    Today his profile rose even higher, as French President Emmanuel Macron traveled to Marseille to meet Raoult, a hospital director and researcher who led the two trials. Macron did not comment after the meeting, but the rendezvous, initiated by Macron, was a clear sign of Raoult’s newfound political clout. Jean-Paul Hamon, president of the Federation of Doctors of France, one of many scientists and doctors critical of the meeting, called it “showbiz politics.”

    A survey released by French polling institute IFOP on 6 April revealed that 59% of the French population believes chloroquine is effective against the new coronavirus. Confidence in the drugs is higher on the far right and far left, and reached 80% among sympathizers of the “yellow vest” movement that staged massive protests against Macron’s economic policy in 2018 and 2019. Support is also very high, at 74%, in the Marseille region.

    Karine Lacombe, head of infectious diseases at the Saint Antoine Hospital in Paris, has said on French TV that she and her team have received repeated “physical threats” for refusing to prescribe chloroquine; she said she has also seen many falsified prescriptions for the drug. Other doctors have reported similar experiences. The pressure comes on top of the stress caused by shortages of protective equipment, diagnostic tests, and medical staff.




  • Il va vraiment défendre que chauffer 10 maisons isolées c’est plus simple énergétiquement que chauffer un bloc de 10 appartements sur 3 étages?

    Non ? :)

    Comment toujours pour penser un changement de système vers quelque chose de plus résilient et soutenable sans passer par la caser régime autoritaire, il faut penser au delà de la seule question des GES et de le production-consommation d’énergie. On peut pas changer de système sans changer le récit, la fiction collective, de l’imaginaire qui nous y mettent en mouvement, en se débarrassant, de l’imaginairement actuel et du mouvement dans lequel on semble être quasi prisonnier. Ce mouvement qu’on l’appel capitalisme, productivisme etc se fonde autours des grandes villes, c’est la métropolisation du monde que se déploie à sur une multitude d’échelles imbriquée. Nos villes et grandes métropoles sont les concrétisations de l’organisation spatiale du monde par la “globalisation capitalisée” en même temps quand la conditions indispensables à cette mondialisation. aujourd’hui même la campagne profonde en France et organisée économiquement, spatialement et politiquement pour les villes et leur place dans la hiérarchie urbaine de l’économie mondiale.

    C’est de cet imaginaire que Faburel pense qu’il faut de débarrasser et combattre pour innover et en inventer d’autres imaginaire. Réinvestir les campagne est un outil pour casser cet imaginaire en montrant (rappelant) qu’on peut avoir des modes de vie qui ne gravitent pas autour de l’urbain mondialisé.

    Enfin remarque importante la campagne ce n’est pas que des maison isolée, c’est mêmes principalement pas des maisons isolées !

    Les petites villes et villages de la campagne depuis des siècles ont été construits avec des habitations dans un espace serrés notamment pour pouvoir profiter de l’isolation et du chauffage des voisins. Va voir les vieux centres bourgs ou les petits villages qui encore un modèle d’urbanisme hérité de siècles d’histoire et tu verres que toutes les maisons de villes/village sont collées mitoyennes sans jardins qui les séparent. Avec les espaces autours du villages servant à la culture, l’élevage, l’industrie et à l’entretient de la ou les forets domaniales pour le chauffage.


  • Autre papier scientifique (2021) sur le sujet : Le climatoscepticisme : une approche interdiscursive, Renaud Hourcade et Albin Wagener

    Il nous semble qu’adopter ce regard éclaire certains ressorts sociolinguistiques du climatoscepticisme, en dessinant les contours d’un espace dialogique élargi de ce phénomène. Ce prisme fait ressortir un point saillant : le solide ancrage et les multiples résonances des contre-discours climatiques au sein d’un univers discursif davantage articulé par une idéologie politique et un système de valeurs que par le souci de produire une critique scientifique raisonnée des connaissances climatiques. Selon les contextes nationaux, ces idéologies matricielles peuvent connaître des nuances et des degrés différents de polarisation. Elles varient aussi selon les groupes et les individus (Godard, 2012). Mais ces nuances n’empêchent pas de leur reconnaître un mécanisme commun : la perception des politiques climatiques et du consensus international qui les sous-tend comme une menace majeure, pesant sur des valeurs ressenties comme essentielles. Mesurer les résonances interdiscursives du climatoscepticisme permet de comprendre en quoi cette menace s’articule à d’autres sources d’inquiétude, comme le véganisme pour les consommateurs et producteurs de viande ou l’Union européenne pour les Brexiters, et de mesurer l’effet de cette articulation sur la circulation des discours. Une telle démarche, espérons-nous, pourra contribuer à expliquer le succès social d’une thèse pourtant battue en brèche dans le champ scientifique et par les sections dominantes du monde médiatique et politique – ce qui est précisément l’un des terreaux de son succès.(…) (…) Ainsi donc, les contributions du présent numéro de la revue Mots. Les langages du politique permettent de mettre en lumière plusieurs caractéristiques du climatoscepticisme. Tout d’abord, il peut apparaître dans bien des discours sans y occuper une place centrale. Il y joue un rôle d’argumentaire complémentaire ou connexe, qui entre en résonance avec l’idéologie qui irrigue les énoncés des locutrices et des locuteurs. Mis en scène comme un ajout argumentatif, le climatoscepticisme semble voué à ce rôle secondaire, peut-être en raison du fait que le consensus concernant le climat semble ne plus laisser de réelle place à l’expression du doute, en dehors des rares groupes qui s’en sont fait une spécialité militante. Le second enseignement, et non des moindres, indique que le climatoscepticisme est susceptible de s’inviter dans un nombre apparemment assez varié de thématiques. Mobilisé sous la forme de fragments discursifs climatosceptiques, il peut être associé à une grande diversité de sujets de société – qu’il s’agisse de nos assiettes, de débats politiques nationaux, d’innovation technologique ou de productions de presse ou de réseaux sociaux. En d’autres termes, peu importent les dispositifs et les sujets : puisque le changement climatique est précisément un phénomène systémique qui questionne l’ensemble de nos modes de vie et choix de société, le climatoscepticisme se retrouve, en retour, mobilisé pour accompagner une pluralité de prises de position. D’une certaine façon, les fragments de discours climatosceptiques peuvent être analysés comme autant de poches de résistance anthropologique, culturelle et sociale, face à un phénomène qui interroge l’intégralité de notre rapport au monde et aux autres. Dans une certaine mesure, ces fragments discursifs climatosceptiques sont autant d’indices que l’urgence climatique est bel et bien perçue par toutes et tous, en lien avec un nombre indéterminable de sujets et de thématiques, et que cette prise en compte est ressentie comme menaçante par bon nombre de citoyennes et de citoyens. Elle est ressentie comme telle, car elle impose à toutes et à tous une prise de conscience rapide, des actions dans l’urgence, et surtout des renoncements considérables auxquels il peut être particulièrement difficile de s’affronter (Norgaard, 2011). Cela étant dit, les discours climatosceptiques ne doivent pas être uniquement considérés comme un phénomène anthropologique spontané d’autodéfense ; comme nous l’avons souligné, ils ont été et demeurent largement nourris par des groupes d’intérêt économiques, politiques et financiers, qui ont pour objectif de préserver leur domination et qui entretiennent dans ce but un double mouvement de mésinformation et de politisation


  • Je sais pas si sans les liens et les commentaires auxquelles ces info complémentaires répondent la lecture soit très digeste. Les mentions de Luc Ferry et des chroniques (récentes et moins récente) au Figaro étaient pour illustrer le propos

    L’autoritarisme présumé de mouvements (très divers) écologiques qui cherchent des modes d’organisations qui prennent en comptent les limites biogéochimiques de nos milieu de vie par un complotisme qui refusent de considérer ces problématiques ce n’est pas nouveau

    Le discours climato-sceptique : une rhétorique réactionnaire | cairn.info 2013

    À la catastrophe à venir, les contempteurs de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre opposent un autre type de péril. Ils assimilent ses partisans aux fourriers du totalitarisme. Luc Ferry est un des premiers à avoir rapproché écologisme et totalitarisme. Dans Le nouvel ordre écologique, sans faire d’amalgame, il suggère une proximité entre écologisme et nazisme en signalant que le nazisme avait promulgué des lois de protection de la nature et des animaux. Il en conclut que l’écologisme est contraire à l’humanisme occidental, que par sa victoire, « c’est le monde de l’esprit tout entier qu’il mettrait en péril » (Ferry, 1992, p. 275). Cependant, pour ne pas passer pour un irresponsable, il appelle de ses vœux une écologie nouvelle, humaniste, passant par profits et pertes les tentatives existantes. Il s’agit là d’une caractéristique de la rhétorique réactionnaire : elle ne s’attaque pas frontalement au principe, elle lui concède parfois un certain bien-fondé, mais pour mieux pourfendre toute déclinaison concrète.

    Plutôt que la reductio ad Hitlerum, les climato-sceptiques préfèrent de nos jours le rapprochement avec le communisme. « Les écologistes français sont pour la plupart des “pastèques”, verts dehors, rouges dedans » (Gérondeau, 2009, p. 229). « Anciens rouges » (Gérondeau, 2009, p. 174), « ils ont conservé de la pratique communiste […] le caractère non démocratique – de facto, totalitaire – de la démarche » (Allègre, 2010, p. 223). « Khmers verts » (Ferry, 2011), ils veulent imposer leur volonté aux autres et faire le bonheur des gens malgré eux. Les réformes qu’ils souhaitent conduisent tout droit à « une société totalitaire, encadrée par des taxes et des interdictions à gogo » (Allègre, 2010, p. 32). Cet argumentaire participe en fait de la rhétorique de la mise en péril (Hirschman, 1991, chap. 4) : les opposants à une réforme la présentent comme une menace envers ce qui constitue le cœur des sociétés occidentales, à savoir la liberté et la démocratie. Classique depuis La route de la servitude de Hayek, l’argument fait toujours florès aux États-Unis où les Tea parties comparent Obama à Hitler pour avoir voulu instaurer un système de protection sociale. Cette figure passe, dans notre exemple, par un rapprochement martelé entre Verts et Rouges – ce qui montre que, même après son effondrement, le communisme est toujours un repoussoir efficace.Ces attaques outrancières conduisent en retour les écologistes à une forme d’angélisme. Bien loin de mettre en péril la civilisation occidentale, la politique climatique serait enfin l’occasion de relancer la croissance, de renforcer la démocratie, d’assurer la justice sociale… Les accents sont exaltés : le développement soutenable est « une clé de la croissance et de l’emploi ; c’est une clé pour un monde plus sûr et plus juste ; c’est une clé pour une Europe tolérante et contrastée » (Jouanno, 2010).Nul doute qu’Hirschman y aurait retrouvé la « chimère de la synergie » (Hirschman, 1991, p. 243). De nombreux discours sur le développement durable ne font que décrire cette chimère, ils tirent leur force de leur propos consensuel. Que reprocher à une politique climatique qui « constituera une formidable opportunité pour engager nos sociétés et nos économies vers l’innovation, la sobriété en ressources et la création d’emplois qualifiés et non délocalisables dans tous les secteurs » ? (Besset et al., 2009).À un moindre niveau, certains arguments de Nicholas Stern, développés dans sa leçon inaugurale du 4 février 2010 au Collège de France, tombent aussi dans l’illusion de la synergie. Pour lui, la lutte contre le changement climatique apportera à terme une énergie abondante, peu chère et non polluante ; pour cette raison, elle doit être entreprise malgré l’incertitude, de par ses retombées positives. Si on ne peut exclure des phénomènes de double dividende de ce type, on ne saurait avoir dans chaque situation, selon le dicton, le beurre et l’argent du beurre. Faire croire que les rêves les plus fous se réaliseront engendre des déceptions.La classification par Hirschman de la rhétorique réactionnaire apparaît toujours pertinente pour analyser les arguments du refus des politiques climatiques. Cette nouvelle « réaction » diffère cependant en certains points des réactions qui constituaient le matériau d’Hirschman.Dans la rhétorique réactionnaire traditionnelle, l’argument de l’effet pervers et celui de l’inanité sont contradictoires. Selon le premier argument, la réforme a un effet contraire au but recherché ; selon le second, elle n’a pas d’effet du tout. Hirschman soulignait que les arguments ne pouvaient donc être employés en même temps. Dans la rhétorique climato-sceptique, il n’y a plus contradiction. Si l’inanité frappe toujours la réforme proposée dans le domaine de ses buts, c’est-à-dire le domaine environnemental, l’effet n’est pas pervers stricto sensu mais affecte un domaine distinct de celui visé par la réforme. Il ne s’oppose plus directement aux buts environnementaux, mais développe ses conséquences néfastes dans un autre domaine, le plus souvent économique. Il devient ainsi possible d’associer inanité sur le plan environnemental et effets désastreux sur le plan économique. La rhétorique réactionnaire climato-sceptique complète de manière typique ce doublet par la mise en péril sur le plan politique. Quant à la rhétorique écologique, elle reprend la forme du péril imminent pour établir un diagnostic catastrophiste, lequel justifie la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Cette lutte apporterait des bénéfices dans des domaines annexes : l’argument des cobénéfices a la forme de la chimère de la synergie. La rhétorique écologiste repose avant tout sur ces deux arguments, mais elle les englobe parfois dans une perspective quasi eschatologiste, qui fait de la lutte contre le changement climatique, une étape nécessaire de la progression de l’humanité.

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  • It’s happening here (France) as well. Insurer have cancelled their contract with some cities because it would be to expansive to do what they are paid for…


    Pyrénées-Orientales : ces communes qui voient leurs contrats d’assurance résiliés face à la hausse du risque

    After dealing with floods, landslides, fires… in recent months, the nightmare has taken another turn for some mayors, many of them in the Pyrénées-Orientales region, who are seeing their insurers suddenly withdraw from their contracts. Faced with unbearable increases or outright cancellations from one day to the next, a veritable marathon has begun for the elected representatives of small communes, who are sweating to find a new insurance company.

    It’s been around two years since the evil began to creep into municipal councils in the département, as it has in many other parts of France. Some elected representatives no longer hide their fear at the thought of opening a letter from their insurance company. End of contract or not, the bad news can come at any time. There are two phenomena," says Edmond Jorda, president of the Catalan branch of the Association des Maires de France. Either a staggering rise in membership fees. Or the insurance company simply pulls out." On the morning of Monday November 6, the elected representative met with the president of the AMF Occitanie on this subject. “On November 22, this will be the theme of a workshop at the Congress of Mayors in Paris,” he informs, “the title of which will be ‘Does my commune have an insurer?’”

    In fact, the scale of the problem is such that on October 25 the government launched a mission on “the insurability of local authorities”. It will have the difficult task of determining how to get local authorities, already overwhelmed by the vagaries of the weather, out of the rut.

    Unsuccessful call for tenders

    A number of communes in the Pyrénées-Orientales region, particularly on the coast and in the Agly and Têt valleys, have recently received notices of increased premiums, or worse. “Some people have had their insurance withdrawn mid-contract”, says Edmond Jorda, although he stresses that this is legal. This is how the mayor of his commune of Sainte-Marie currently finds himself without “ordinary sickness” insurance for his municipal employees. “There are many of us in this situation, and our employees are no longer covered by our insurance except for long-term sick leave, long-term illness or maternity leave.” Forcing the communes to compensate out of their own funds.

    Not far away, in Torreilles, the municipality is under a double sword of Damocles. "Mayor Marc Médina laments, "Our insurer cancelled our property insurance policy before the summer, on the grounds that we are in a flood zone. The problem is that the call for tenders immediately launched by the commune was unsuccessful. “It’s not uncommon for companies not even to reply to our letters,” says a disappointed Edmond Jorda. “As soon as we’re on a risk prevention plan or listed on a natural disaster decree, the insurers either impose prohibitive rates on us, or don’t respond to our requests.”

    In Torreilles, “we will no longer have insurance as of next January”, warns Marc Médina. But that’s not all: on the same date, the second insurance company covering the commune and its 70 or so agents for supplementary health insurance will also lapse. “We had a firm that insured us. But in July 2022, they announced that they would be cancelling the contract on January 31. We renegotiated a small increase in the deductible and the contract was maintained. A few weeks ago, however, we received a reminder that our contract would be terminated again on December 31, 2023.”

    200% increase in municipal contribution

    The mayor does not understand this decision. In his view, it was sick leave, which was too high for the insurer’s liking, that had justified this “readjustment”. But since then, he insists, the situation has largely improved. He thought he was safe from another surprise. The only way out for him was a 200% increase in the municipal premium. In other words, the contract would rise from €47,000 to €147,000 for the commune of 3,800 inhabitants.

    “We can’t afford not to have insurance,” insists Marc Médina, who has called in a specialist consultant to find an insurer willing to take on his commune. Because “it will be impossible for the commune, in the event of a glitch, to take on the financial risk.” “If, for example, a man were to injure himself while jogging on a road and need care for years, the taxpayers would have to pay ad vitam aeternam,” adds his neighbor from Sainte-Marie. “But it’s the insurer’s job to take risks,” points out the mayor of Torreilles.

    The two councillors then turned their attention to the State: “We should set up a fund to protect local authorities,” suggested Marc Médina. In essence, this is what Edmond Jorda intends to demand, arguing: "The State must at least provide an offer.

    “Reinsurers see risks multiplying and passing them on to insurance companies”.

    SMACL, an insurance company specializing in local authorities, refers to a domino effect almost “beyond its control”. Its press office, contacted on Monday, confirms that local authorities all over France are increasingly receiving “notices of payment due in the course of the year”. The explanation for this phenomenon? “We take into account the sinister nature of the situation at national level. And it so happens that, whereas 5 or 10 years ago, the risks of natural phenomena occurring were one-off or rare, today they are becoming ‘systemic’. The recurrence of such events is increasingly costly to indemnify, and the very large sums involved mean that insurers are obliged to reinsure with very large multinationals, often abroad.” The bill includes the weather, of course, but also riots, which are on the increase, and their attendant material damage.

    All this is mutualized and passed on. In the end, explains SMACL, “insurers have no choice but to tighten up their conditions, either by reviewing ceilings or increasing deductibles.”

    Here too, the company has initiated discussions with the government. The aim: “to make the regulations evolve.” To put it plainly: “Perhaps the State could play a greater role in this type of situation, so that elected representatives are not left without a solution. Because,” SMACL points out lucidly, "claims are not going to stop tomorrow.

    “Insurers are becoming more and more cautious, so we have to negotiate by mutual agreement”.

    A former insurance agent in Perpignan, Dominique Boisserie is a consultant in public procurement and insurance for local authorities. Some forty communes in the Pyrénées-Orientales region have called on his services over the past two years, including Torreilles, for whom he is currently seeking a new insurance policy. His asset, says the professional, is the Groupement d’Intérêt Economique to which he belongs, which gives him a certain credibility in his dealings. “Over the past few years, a number of natural disasters have had a major impact on certain towns on the Catalan coast or near the Agly or Têt rivers. But they are also paying for the riots in other French towns. All our customers are feeling the pinch. And insurers are becoming increasingly cautious.”

    He explains that SMACL has had financial difficulties and recently merged with MAIF, which withdrew from the market, driving down the offer. Another insurance group with a strong presence in the local authority market, according to the specialist, has become “extremely selective about the risks it underwrites, and in particular has decided to take on far fewer local authorities.” His solution today is to negotiate by mutual agreement. Discussions are tough, but at the price of higher deductibles in particular, they have a chance of succeeding.

    Translated with www.DeepL.com/Translator (free version)





  • Well a reference is given to back up this affirmation : Extreme weather and climate events likely to drive increase in gender-based violence

    As the climate crisis leads to more intense and more frequent extreme weather and climate-related events, this in turn risks increasing the amount of gender-based violence experienced by women, girls, and sexual and gender minorities, say researchers.

    In a study published in The Lancet Planetary Health, a team led by a researcher at the University of Cambridge analysed current scientific literature and found that the evidence paints a bleak picture for the future as extreme events drive economic instability, food insecurity, and mental stress, and disrupt infrastructure and exacerbate gender inequality.

    Between 2000 and 2019, floods, droughts, and storms alone affected nearly 4 billion people worldwide, costing over 300,000 lives. The occurrences of these extreme events represent a drastic change, with the frequency of floods increasing by 134%, storms by 40%, and droughts by 29% over the past two decades. These figures are expected to rise further as climate change progresses.

    Extreme weather and climate events have been seen to increase gender-based violence, due to socioeconomic instability, structural power inequalities, health-care inaccessibility, resource scarcity and breakdowns in safety and law enforcement, among other reasons. This violence can lead to long-term consequences including physical injury, unwanted pregnancy, exposure to HIV or other sexually transmitted infections, fertility problems, internalised stigma, mental health conditions, and ramifications for children.

    To better understand the relationship between extreme events and gender-based violence, researchers carried out a systematic review of existing literature in this area. This approach allows them to bring together existing – and sometimes contradictory or under-powered – studies to provide more robust conclusions.

    The team identified 41 studies that explored several types of extreme events, such as storms, floods, droughts, heatwaves, and wildfires, alongside gender-based violence, such as sexual violence and harassment, physical violence, ‘witch’ killing, early or forced marriage, and emotional violence. The studies covered countries on all six of the major continents and all but one focused on cisgender women and girls.

    The researchers found evidence that gender-based violence appears to be exacerbated by extreme weather and climate events, driven by factors such as economic shock, social instability, enabling environments, and stress.

    According to the studies, perpetrators of violence ranged from partners and family members, through to religious leaders, relief workers and government officials. The relationship between extreme events and gender-based violence can be expected to vary across settings due to differences in social gender norms, tradition, vulnerability, exposure, adaptive capacity, available reporting mechanisms, and legal responses. However, the experience of gender-based violence during and after extreme events seems to be a shared experience in most contexts studied, suggesting that amplification of this type of violence is not constrained geographically.

    “Extreme events don’t themselves cause gender-based violence, but rather they exacerbate the drivers of violence or create environments that enable this type of behaviour,” said Kim van Daalen, a Gates Cambridge Scholar at the Department of Public Health and Primary Care, University of Cambridge.

    “At the root of this behaviour are systematic social and patriarchal structures that enable and normalise such violence. Existing social roles and norms, combined with inequalities leading to marginalisation, discrimination, and dispossession make women, girls, and sexual and gender minorities disproportionately vulnerable to the adverse impacts of extreme events.”

    Experiencing gender-based violence can also further increase vulnerability. When faced with the likelihood of experiencing harassment or sexual violence in relief camps, for example, some women or sexual and gender minorities choose to stay home or return to their homes even before doing so is safe, placing them in additional danger from extreme events and furthering restrict their already limited access to relief resources.

    Extreme events could both increase new violence and increase reporting, unmasking existing violence. Living through extreme events led some victims to feel they could no longer endure abuse or to feel less inhibited to report the abuse than before the event. However, the researchers also noted that reporting remains  plagued by a number of factors including silencing of victims – particularly in countries where safeguarding a daughter’s and family’s honour and marriageability is important – as well as fears of coming forward, failures of law enforcement, unwillingness to believe victims, and the normalisation of violence.

    Van Daalen added: “Disaster management needs to focus on preventing, mitigating, and adapting to drivers of gender-based violence. It’s crucial that it’s informed by the women, girls, and sexual and gender minority populations affected and takes into account local sexual and gender cultures and local norms, traditions, and social attitudes.”

    Examples of such interventions include providing post-disaster shelters and relief services – including toilets and bath areas – designed to be exclusively accessed by women, girls, and sexual and gender minorities or providing emergency response teams specifically trained in prevention of gender-based violence.

    Likewise, empowerment initiatives for women and sexual and gender minorities that challenge regressive gender norms to reduce vulnerability could bring opportunities to negotiate their circumstances and bring positive change. For example, women’s groups using participatory- learning-action cycles facilitated by local peers have been used to improve reproductive and maternal health by enabling women to identify and prioritise local challenges and solutions. Similar programmes could be adapted and applied in extreme event management to empower women as decision makers in local communities.

    Case studies

    Flooding and early marriage in Bangladesh

    Studies suggest a link between flooding incidence and early marriage, with spikes in early marriages observed in Bangladesh coinciding with the 1998 and 2004 floods. Next to being viewed as a way to reduce family costs and safeguard marriageability and dignity, these marriages are often less expensive due to flood-induced impoverishment lowering expectations.

    One study included an example of the head of a household explaining that the 2013 cyclone had destroyed most of his belongings, leaving him afraid that he would be unable to support his youngest unmarried daughter, who was under 18. Marrying off his daughters was a way of reducing the financial burden on the family.

    ReferenceVan Daalen, KR. Extreme events and gender-based violence: a mixed-methods systematic review. Lancet Planetary Health; 14 June 2022; DOI: 10.1016/PIIS2542-5196(22)00088-2



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